Le Festival de Cannes doit faire partie de mes premières expériences qui m’ont perdre mes illusions sur le-monde-moderne-qui-nous-entoure. Gamin j’entendais toujours parler de Cannes, Cannes, Cannes alors inconsciemment je m’en étais fait quelque chose de grandiose, la montée des marches semblant être la chose ultime en ce bas monde. Je n’ai pas mis longtemps à m’apercevoir que ce n’était qu’un festival où on montre des films qui sont rarement ceux que je regarde, avec des stars qui se la racontent et que la fameuse montée des marches n’est qu’un escalier avec des photographes disposés là pour que les stars adoptent l’attitude précitée, le tout avec quelques clampins autour pour donner une importance fictive à l’ensemble.
Finalement le seul intérêt de tout ça aura été José Garcia se faisant tripoter par le public de NPA après être tombé à l’eau.
Le plus grave dans tout ça c’est que le mec qui a crié « non ! » en string en plein Sénat se revendique du « courant Dupont-Aignan, de Villiers ». Le communisme n’est plus l’avenir de rien, même pas des contestataires.