Joie de vivre en milieu urbain
Les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Les grandes rivières font les fleuves.
Les fleuves font les mers.
Les mers font les gros nuages.
Les gros nuages font les petits ruisseaux. Branleurs.
Cette pensée merdique m’est venue hier midi, alors que je mangeais mon Quick seul, sans musique, sans lecture, sur les marches de la Grande Arche de la Défense. Pathétique.
Comme cette intense réflexion ne m’a pas pris tout mon temps de dégustation de mon menu Long Chicken j’ai aussi étudié les différentes techniques des pigeons pour descendre des escaliers. Passionnant. J’en ai déduis que pour améliorer ma vitesse de descente d’escaliers pour chopper les RER A au taquet (en fait il y a tellement de RER A que tu en loupes toujours un le temps d’arriver et t’es vénère) il me fallait effectuer un très léger battement d’ailes une fois le premier pied lancé. Pathétique.
Ce soir je devais effectuer un inhabituel transfert RER A > RER B direction Anthony. Je sors de mon A, je monte les marches, je cherche un peu dans châtelet, arrive tant bien que mal à trouver un escalier pour prendre le B. Malheureusement ce n’est pas le bon B. Je remonte, recherche le bon quai de B, descend et me retrouve sur le même quai que celui ou je suis descendu du A. J’avais juste à passer sur la voie opposée en fait. Je ne sais ni lire des indications pour demeurés ni suivre le sens de flèches de direction. Pathétique.
Pour tenter de clôturer ce cycle de pathétisme j’écoute présentement Superbus ... fille sexe copain sexe fille sexe. Un album entier. On y est.
ps: alors que la télé diffuse Star Academy je lis qu' « Harlem prend sa nomination avec du recul ». Quand on s'habille comme AliG, qu'on est blanc et qu'on porte des lunettes de vue tout en se la racontant bad boy rappeur, je pense que c'est un progrès.