Et il y a eu le tunnel blanc ...
J’ai frôlé la mort.
Je gravissais sans effort les 25 étages qui m’amènent quotidiennement de la liberté à l’esclavage quand l’ascenseur se mit en blackout total.
« Ah ? » firent les quelques joyeux drilles présents dans la cabine. Et, avec une décontraction vaguement réelle, appuyèrent sur la sonnette. Rien.
« Heuuuuuu !? » firent les gais lurons quand l’ascenseur se mit à descendre à 500 à l’heure sans qu’on ne lui ai rien demandé tout en faisant semblant de ne pas sentir qu’on appuyait sur le bouton stop, et finalement sur tous les boutons possibles.
« Aaaaaaahh » poussèrent de soulagement les rescapés quand la machine infernale daigna finalement s’arrêter au -2, l’inquiétude toujours visible sur leur visage-du-lundi.
Quand la mort arrivait j’ai vu ma vie défiler devant moi. Pas terrible.
Je sens que c’est une journée de merde. La couille dans le RER A. Dans le métro 1. L’ascenseur. Le pc de la nouvelle standardiste (ai-je la tête de l’admin sytème qui s’appelle Smaël, franchement ?). Internet qui ne marche (marchait) plus au taff …
20 minutes me prédit : « Une journée riche en émotions, non seulement au travail, mais également dans votre vie affective. Sachez les gérer au mieux. »