Attention derrière toi !!!
Jeudi 22 Juillet 2004

Fais vendeuse OFUP, connasse.

Bon ayé j’ai choisi. J’ai fait parler mon cœur (retenez ça les filles, la classe hein ?). Donc si vous voulez des logiciels Borland pas piraté, faites moi signe.

Putain je serais jamais un pro de l’internet du coup. J’ai raté ma vie par ce choix désastreux boouuu je serais clochard plus tard que les gens le matin en me voyant faire la manche ils auront honte de rien me donner, salauds de bourgeois. Bref.

Aller ce matin à la Défense m’a permis de revoir « la conne de la Défense », comme je la surnomme. C’est une fille elle vend une sorte de recueil de textes d’une fille de 19 ans pour « Gavroche », qui est je ne sais plus quoi pour je ne sais plus qui (oui, non, Victor Hugo merci je connais). 5 euros. Pour 3 photocopies noir&blanc bon ça fait un peu cher, mais passons. Le plus sympa c’est sa façon de vendre, absolument désastreuse. Elle vous aborde et là ... 3-2-1-TOP ! Elle te récite un texte tellement rapidement que c’est à peine si t’a le temps de comprendre que dedans elle te prend pour un con (« vous n’aimez pas lire ! ne vous inquiétez pas les textes sont courts», « vous ne comprenez pas la poésie ! Ici c’est du facile »). Mais le meilleur, c’est la façon de réciter, plus caricatural du commercial tu meurs (genre le sketch du vendeur de l’épluche-tout de Sélig pour les amateurs de Rire&Chansons comme moi). Impersonnel, désagréable, peu convaincant.

Bon, forcement tu inventes sur le moment une excuse pour dire que non vraiment malgré ses beaux yeux (désespérément vides quand elle te fait son topo, réciter et te regarder simultanément devant lui demander trop d’effort) tu lui achètera pas son truc. C’est donc l’Acte II. « Allez t’a bien un euro ou deux pour remplir la caisse ! ». « Oui mais non ». C’est à ce moment là, aujourd’hui, qu’elle a appelé une de ses copines-vendeuses qui traînait à coté pour lui dire « tu vois la semaine dernière c’était les vieux chiants cette semaine c’est les jeunes cons ». Bon je me vexe difficilement moi voyez et je suis plutôt joueur, donc j’étais disposé à lui enseigner la base même du bon commercial. « Je suis pas sur que ça soit en insultant les gens que tu va vendre beaucoup ». « Non mais bon tu crois que c’est cool comme boulot blabla ». « Ba fait autre chose ». « Heu … ouais … mais … ».

Comme elle essayait encore et encore de me gratter un ou deux euros j’ai lâché l’affaire (tout en ayant précisé que ça faisait clodo dans le métro) avec un « bonne journée » n’ayant pas rencontré bon accueil, puisque n’étant plus client potentiel le son de ma voix (suave et chaleureuse, pourtant) n’atteignait plus son cortex.

Moi j’avais un fort beau sourire. Alors que je m’étais fais insulté une minute avant. Très fort cette fille, finalement. La première fois je lui avais demandé si elle vendait beaucoup. « Beu … un peu ».

Bozzio Levin Stevens - Book Of Hours
[18:17] - 0 blablas : voir/commenter
[ accéder au blog | tous les posts ]
Conrad 2004/2012 - Blog v2.x
Le premier qui découvre ce texte gagne un coup à boire, jeu sans obligation d'achat et date limite, dans la limite des stocks disponibles

TROP TARD AHAH !!